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    Au préalable,nous vous proposons de télécharger les documents présentés lors des réunions publiques de Champfromier :

    1/ Etat des lieux : quelques composantes humaines et environnementales.(5 Mo, format power point).

     

    2/ Analyse du projet . (13 Mo, format power point).

     

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    Nous vous proposons également de télécharger le compte-rendu complet de la deuxième réunion-débat en suivant ce lien.

     

    A lire, également, l'article paru dans la Tribune du 29 octobre 2009 (article).

     

     
     

    Impacts négatifs d'une carrière :
     
     
    1/ Destruction de terrains agricoles.
    Les terrains autour de la carrière sont utilisés par les agriculteurs locaux. Ils seront souillés et asphyxiés par les poussières et amputés par la déviation dont l’emprise pourrait être importante (environ 20 mètres de large).


    A combien estime-t-on la perte de revenu agricole une fois que ces terrains seront condamnés ?
    Oublie-t-on que l’agriculture est une des activités économiques de la commune et contribue à la préservation d’un bien commun : le paysage …

    La filière lait locale, donc la fromagerie de Chézery, sera menacée :
    Les agriculteurs de Champfromier et Montanges produisent respectivement 22% et 21% du volume de lait collecté par la fromagerie, soit un total d'environ 870 000 litres de lait.
    Or, nos deux villages sont identifiés par la DDAF (direction départementale de l'agriculture et de la forêt) comme étant des zones à fort risque de déprise agricole : les agriculteurs sont peu nombreux, les exploitations ont du mal à être reprises par les jeunes et il y a un risque réel de voir disparaître les fermes de nos villages.
    Une carrière sur Champfromier et Montanges ne ferait qu'accroître les contraintes pesant sur les exploitations agricoles de nos deux communes et rendrait encore plus aléatoire leur reprise par de jeunes agriculteurs. Sachant que la fromagerie est juste au dessus de son seuil de rentabilité (2 millions de litres de lait par an), les problèmes de transmission des exploitations agricoles auront un impact direct sur la survie de la fromagerie.
     
    La carrière pourrait également remettre en cause les AOC Bleu de Gex, Morbier et Comté. L'un des critères d'attribution d'une AOC est le ratio UGB / ha (Unité Gros Bétail).
    La réalisation d'une déviation dont l'emprise serait d'au moins 20 mètres de large sur quelques kilomètres fera baisser ce ratio, d'où un risque pour le maintien des AOC.



    2/ Dégradation importante de la voirie.

    Gardons bien en tête : 90 passages de camions par jour au minimum, soit un toutes les 5 minutes. Les frais de voirie seront à la charge des contribuables, c’est-à-dire … nous tous, à travers nos impôts!

     

    Il existe déjà un trafic de camions, mais ces derniers sont chargés de plastique et sont beaucoup moins lourds qu’un camion transportant de la pierre, donc moins agressifs pour les routes.

     

     


    DEGRADATION DES HABITATIONS PAR LES VIBRATIONS

     

    Le trafic de camions chargés de pierres ne sera pas sans effet pour les maisons en bordure de route.

    Aucun rapport avec le trafic actuel : le plastique de l'entreprise Coutier n'a pas la densité de la pierre !!
     

    A raison d'un passage de camion toutes les 5 minutes (!!) il est certain que des fissures apparaitront vite dans les maisons.

     

    Nous craignons également que les tirs de mine se fassent sentir dans tout Champfromier et Montanges, provoquent des fissures dans les maisons.

     

    De nombreux témoignages de riverains de carrières l'attestent, par exemple sur les communes de Plagne (fissures, vibrations très nettes à chaque tir …) ou de Injoux.

     

     

     

    3/ Circulation.

     

    Le chiffre de 90 camions par jour ne tient pas compte des camions extérieurs à l’entreprise FAMY et qui viendront s’approvisionner à la carrière : aucune convention ne pourra réglementer le volume de ce trafic là.

    Le réseau routier actuel, de type montagnard et en mauvais état sur certains tronçons, deviendra vite sous dimensionné et sur-exploité.

     

     

     


    4/ Risques d'accidents accrus :

    Étant donné l’état de la route départementale (soit en direction de Trébillet, soit en direction de Confort) et compte tenu des pointes de circulation le matin, à midi et le soir, on peut prévoir que le trafic de camions lié à la carrière entraînera un risque très fort d’accidents de la circulation.

    Les nerfs des conducteurs vont être mis à rude épreuve, car les camions de la carrière ne dépasseront guère les 40 km/h dans les descentes, en raison de leur poids.

    Il existe actuellement une répartition du trafic entre la rive gauche et droite de la vallée (Confort d'un côté, Trébillet de l'autre).On peut craindre qu'avec la carrière le trafic routier, hors camions de la carrière, se détournera massivement sur Confort, Lancrans, Lapierre et donc l'entrée de Bellegarde, avec un risque d'accident beaucoup plus fort pour ces secteurs.

     

     

    Carton rouge pour les conducteurs irresponsables !

     

    Les habitants des villages de la vallée dressent le même constat : beaucoup trop de voitures, fourgonnettes de livraison ou camions roulent beaucoup trop vite, notamment aux "heures de pointe".

     

    Les D14 et D991 se transforment en de vrais coupes gorges : villages traversés à toute allure, dépassements aléatoires, croisements de véhicules "au millimètre" etc...

     

    Les quelques chicanes aménagées ça et là n'empèchent pas ces comportements irresponsables.

     

    Combien de contrôles de vitesse sont-ils effectués le matin avant 8 heures ou le soir après 17 heures ?

     

    Cette situation est insupportable et ne pourra que s'agraver avec le surplus de trafic de la carrière.

     

     

     

     


    5/ Temps de parcours rallongés

     

    Avec un camion toutes les 5 minutes, combien de temps faudra-t-il pour faire le parcours de Champfromier à Bellegarde ou autre ?

     

     

    Plus grave : combien de temps faudra-t-il aux pompiers ou SAMU pour monter et redescendre la vallée en cas d’urgence ?

     

     

    Nos villages sont déjà loin de tout hôpital.

    On sait que certaines pathologies demandent une intervention rapide des secours (AVC par exemple) : faut-il encore rallonger le temps d’intervention des services d’urgence ?!

     

     


    6/ Pollution par les poussières :

     

    Cela signifie :

    Des villages souillés,

    Des terrains agricoles pollués, une couverture végétale asphyxiée,

    Des risques pour la santé…

     

    La vallée de la Valserine connaît des épisodes venteux très fréquents : cela ne peut qu’accroître la pollution par les poussières. Au fait : avez-vous déjà vu beaucoup de camions Famy circuler avec une bâche ?

     

    Comme le montrent les études déjà réalisées sur certains  sites de France, les poussières de carrières n’ont rien d’anodin en terme de santé humaine (mémoire de fin d’étude d’ingénieur du génie sanitaire de Xaxier de Soos / E c ole nationale de la santé publique : « Analyse des effets sur la santé dans le cadre des études d’impact - Cas des carrières d’extraction »

     

     

    Voici également ce que dit le schéma départemental des carrières mis en ligne par la préfecture de l'Ain :

     

    Les poussières constituent la principale source de pollution de l'air lors de l'exploitation des carrières.
    Elles sont occasionnées par le transport et le traitement des matériaux et, dans le cas de carrières de roches massives, par la foration des trous de mine et l'abattage de la roche. Comme dans le cas du bruit, l'importance de l’impact des émissions poussiéreuses dépend de la climatologie du secteur, de la topographie et de la granulométrie des éléments véhiculés. Les émissions de poussières peuvent avoir des conséquences sur la sécurité publique, la santé des personnes, l'esthétique des paysages et des
    monuments, la faune et la flore.

     

     


    7/ Pollution des eaux par ruissellement :

    Peut-on garantir un fonctionnement absolument « étanche » de la carrière ?

    Que se passera-t-il en cas d’orage violent (voir les récents orages et leur effet sur la carrière de Lancrans).

    Quels seront les risques d’atteinte à la nappe phréatique et aux sources à proximité (réseau de type karstique avec une circulation mal identifiée).

     


    8/ Atteinte quantitative à la ressource en eau :

    Alors que les problèmes de gestion des ressources en eau sont de plus en plus marqués, quel sera l’impact de l’utilisation de grandes quantités d’eau par la carrière  (20 m3 / jour : 5 m3 pour le traitement des poussières, 15 m3 pour l'arrosage des pistes) ?

    Si cette eau est pompée ailleurs que dans la Valserine, le trafic de camions augmentera (et le problème de la gestion des ressources en eau sera simplement déplacé !).

     


    9/ Pollution par les hydrocarbures :

    Sachant qu’un concasseur consomme 400 litres de fioul par jour, verra-t-on se reproduire une pollution telle que celle de Lélex l’année passée ?

     


    10/ Pollution sonore :

    Le site de Prébasson est un site sonore répertorié par le Parc du Haut Jura. Le cirque des avalanches et tous les versants entourant la carrière constituent une formidable caisse de résonance naturelle.

    Quelques exemples concrets :

    Un concert de carillon a été organisé à Prébasson en 2007, nettement audible dans tout Champfromier !

    Les matchs de foot s’entendent très bien jusqu’à Communal, de même que les bruits du  chantier TGV (automne 2009 - tunnel de la Crotte à plusieurs km de Champfromier !).

     

    Champfromier, Montanges et les hameaux voisins profiteront donc largement du bruit du concasseur, du cribleur et de divers engins motorisés 8 heures par jour, 5 jours par semaine, tout au long de l’année.

     

    On nous promet une carrière en dent creuse ... certes, mais il faudra déjà 6 ans pour que la carrière se creuse de 10 mètres (donnée fournie par le carrier lors de la réunion publique de Champfromier du 9 octobre 2009) : combien de temps faudra-t-il donc pour avoir une vraie dent creuse dont les bruits ne s'échapperont plus ?!

     

    Pour avoir une idée de l'emprise de la carrière sur le paysage, imaginez un trou de 80 mètres (le Pont des Pierres est à 65 mètres) sur 15 hectare (500 mètres par 300 mètres) : quel héritage pour les générations futures !!


    11/ Destruction d’un site naturel exceptionnel...

    ... site auquel les habitants de la vallée ne prêtent plus forcément attention, par « habitude » (voir l'article sur Joshua Bell !).

    L’argument consistant à dire qu’une carrière est un atout pour la biodiversité est irrecevable : nous avons déjà cette biodiversité et un équilibre entre la nature et les activités humaines qui l’ont façonnée de façon progressive et respectueuse.

    Nous savons, bien sûr, que certaines espèces végétales pionnières, parfois fort intéressantes, repeuplent peu à peu les carrières en fin de vie. Nous savons que certains rapaces repeuplent les zones non exploitées de certaines carrières... mais soyons sérieux un instant ! Il suffit de regarder le paysage dans son état actuel pour se rendre compte que la vallée de la Valserine n'a nul besoin d'une carrière pour bénéficier d'une bio-divessité de qualité ! Il est probable que les rapaces préfèrent de loin les falaises en rive gauche de la Valserine plutôt que des barres rocheuses artificielles...

     


    12/ Dégradation absolue de l’image de marque de la vallée :

    A un moment où Bellegarde cherche à se redonner une image positive, il serait bon d’avoir également une démarche de qualité sur Champfromier, Montanges et l’ensemble de la vallée de la Valserine.


    Cet aspect qualitatif est d’ailleurs mis en avant dans les documents du SCOT du Pays de Gex et dans les documents de préparation du futur SCOT du Bassin Bellegardien.

    Existe-t-il une cohérence entre les SCOT ? (Shéma de COhérence Territoriale)

    Inventaire des impacts négatifs d'une carrière

     

     

     

     

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